SCUOLA DI SPECIALIZZAZIONE PER L’INSEGNAMENTO

SECONDARIO DELLA TOSCANA

 

Sede di Firenze

 

 

IV   CICLO

 

I ANNO

 

 

 

 

 

 

AREA III TIROCINIO

 

MODULO DI FRANCESE

 

 

 

 

JOURNAL DE BORD

COMPTE-RENDU DU COURS DE MME FRANCOIS DE MERCREDI 19 MARS 2003

 

 

 

 

 

 

 

 

      Indirizzo                                                                                     Specializzando 

 Lingue Straniere                                                                         Massimiliano Badiali

 

 

 

 

 

ANNO ACCADEMICO 2002-2003

 

 

 

 

 

 

Compte-rendu du cours de Mme Maria Cristina François, professeur de langue française, mercredi 19 mars 2003 de 14h.45 à 18h.30 à l’Institut G. Ferraris, rue Pandolfini à Florence

 

Le cours de Mme François s’est déroulé ainsi:

Thèmes

Temps de discussion

1ère partie
Définition des actes linguistiques et de la communication

Les actes linguistiques non-verbaux

Voies de communication

2ème partie

Histoire de la méthodologie, Niveau seuil,

Fonction « plaisir », mimique et intonation

 

Pause

 

3ème partie

Travaux pratiques

 

4ème partie

Conseils pour enseigner

50 minutes

 

 

 

 

60 minutes

 

 

 

 

10 minutes

 

60 minutes

 

 

30 minutes

 

1ère partie

Mme M. Cristina François a tenu un cours sur «les actes linguistiques ».

Elle nous a expliqué que le langage se base sur des actes linguistiques. Chaque acte linguistique est une expression de langue. La langue n’est pas figée : elle est vivante.  La communication, en effet, fait partie de l'intégration sociale d'un individu. La communication est fonctionnelle quand elle est nécessaire pour que l'individu puisse communiquer de façon efficace et appropriée dans les divers milieux de sa vie.

L’enseignante a ajouté qu’il y des aspects non verbaux de la communication : ce qui est communiqué est transmis par des moyens non linguistiques comme l'intensité vocale et l'intonation (aspect paralinguistique) ou les mouvements du corps incluant l'expression faciale, le contact visuel et les gestes (aspect kinéstique) etc..

La communication fonctionnelle se traduit par trois voies différentes :  la programatique qui est l'utilisation du langage dans un contexte donné et le respect des règles conversationnelles en plus des règles linguistiques ;  les actes d'élocution  expriment l'intention de celui qui parle et ce, indépendamment du contenu ou de la forme grammaticale utilisée ; le discours, qui un groupe d'énoncés ayant un rapport quelconque entre eux et traités comme un tout.

 

 

 

2ème partie

 

Mme M. Cristina François nous a distribué le matériel didactique nécessaire pour ses leçons : elle avait préparé beaucoup des photocopies sur les définitions de la linguistique, sur le Niveau Seuil, des exercices sur les modèles du dialogue, pour développer une bonne lecture,  une belle prononciation et les habiletés de dramatisation. 

L’enseignante a lu les pages du compte-rendu de sa leçon, dont nous avions la photocopie, et elle nous les a expliquées.

1) Elle a expliqué que dans l’histoire de la méthodologie il y a eu : les méthodes lexicalistes (dont le but étaient les textes de la littérature); les méthodes directes qui ont privilégié la langue orale et l'écrit oralisé; le Français Fondamental qui résulte du dépouillement d'un corpus de conversations enregistrées; l'approche communicative du Niveau Seuil où les mots sont au service des "actes de parole" et où il n’y a plus l’analyse du lexique.

2) Elle a expliqué le Niveau Seuil, qui n'est pas un manuel, mais qui est un moyen ( pas une méthode ) et, de plus, un moyen à compléter: ce n'est qu'un "seuil", le seuil d'un passage entre le domaine d'une compétence de communication très sommaire et une compétence plus riche et plus spécialisée.

3) L’enseignante nous a demandé une audiocassette pour y enregistrer un choix de principaux "actes de parole". Elle nous a indiqué des livres comme Pratiques langagières en niveau seuil[1], qui est le premier manuel qui en a tenu compte de manière fidèle. 

4) Elle a parlé de l'importance de la "fonction plaisir": voilà pourquoi elle nous a passé une sélection de jeux verbaux et de 20 fiches toutes prêtes à utiliser en classe.

5) Elle a expliqué que la "mimique" et l'intonation sont des étapes indispensables à la bonne communication. Le système intonatif "DA DA DA" présentée par le BELC dans la méthode C'est le printemps s'est révélé un bon moyen pour arriver à une bonne intonation globale des unités de communication. –

 

3ème partie

 

Mme M. Cristina François nous a demandé de former 5 groupes. Elle a consigné à chaque groupe un travail pratique sur les actes verbaux et non verbaux. Nous avons dû créer une unité didactique sur les sujets suivants:

 

1 ) Intention perlocutive en situation de communication. Nous devions employer des jeux rôles où affectif, rationnel, verbal, gestuel, phonétique et mimique s'intègrent.

2) Le professeur meneur de jeu dans le paralinguistique verbal et non verbal. Nous devions dramatiser avec des variations pour favoriser l'invention

3) Faites jouer les élèves difficiles. Nous devions leur passer des actes de parole par une série de jeux proposés dans les photocopies.

4) Le mimodrame non-verbal: complément de l'acte de parole. Nous devions arriver à créer à travers les gestes en suivant les phases de reprise-imitation, de reprise-transformation, de complémentarité-prolongement.

5) La fonction phatique indispensable à la communication. Nous devions présenter des clics, des espressions intonatives et des caricatures.

Mme François a assisté, de groupe en groupe, aux discussions sur l’unité didactique à composer et elle nous a éclairé beaucoup de doutes.

 

4ème partie

 

À la fin du cours Mme M. Cristina François nous a indiqué le sujet de l’atelier de la prochaine fois: Avant le Niveau seuil.

Elle nous a dit que chaque classe a son contexte : qu’il n’y a pas une recette obligatoire que les enseignant peuvent donner aux stagiaire de la Ssis. Ce qu’il faut à un enseignant est la conscience. Elle nous a offert ses expériences, sans vouloir nous faire renoncer à nos idées et à nos convictions.

La rencontre avec M. Cristina Mme François nous a apporté de nouvelles connaissances sur les méthodes de l’enseignement. Très utiles et très sages, les conseils de Mme François qui nous a offert ses expériences dans l’école : elle, a affirmé la liberté de la méthode de l’enseignement, puisqu’il n’y a pas une recette univoque et exhaustive à imposer aux stagiaires Ssis pour devenir des bons futurs enseignants. Quand le cours s’est terminé nous avons tous eu la sensation d’être plus libres dans la profession d’enseignant.